L’INSEE nous a adressé 2 études qui sont assez perturbantes. La première concerne le bilan démographique national avec sa déclinaison dans notre région.
Cette étude fait apparaitre une nette baisse de l’espérance de vie (moins 5 mois pour les femmes, moins 6 mois pour les hommes) en lien direct avec la pandémie de la COVID -19.
La deuxième étude concerne l’évolution des décès et des naissances dans notre région.
Le déficit naturel s’accentue avec une augmentation du nombre de décès qui n’est pas uniquement liée à la pandémie mais aussi à l’arrivée à un grand âge des générations dites du « baby-boom » avec en contrepartie une baisse assez marquée du nombre de naissances.
Notre pays était plutôt préservé de la baisse de la fécondité mais se trouve rattrapé. Doit-on considérer que c’est un affaiblissement de la politique familiale ? Une évolution sociologique ? Une inquiétude devant l’avenir ?
Tous les élus locaux savent que dans 3 ans nous aurons mécaniquement les conséquences de tout ceci sur notre système scolaire.
Consultez ici l’étude montrant l’accentuation du déficit naturel en Occitanie