Le Département et la société SFR expliquent actuellement, intercommunalité par intercommunalité, les éléments de la DSP consacrée à la fibre, la FTTH.

Ce sujet, très attendu par les collectivités locales, a connu un changement majeur avec l’abandon du programme antérieurement élaboré par le Département avec la SEM-E TERA, pour le choix d’une DSP dont le résultat est objectivement très favorable.

Passer d’un investissement de 171 à 261 millions d’euros avec une réduction très forte du reste à charge pour la partie publique, soit 28 millions d’euros et en particulier 0 participation pour les intercommunalités , est un résultat substantiel .

Le calendrier peut paraitre long au regard du passé. Mais un délai d’exécution de 40 mois à partir de l’attribution, soit à compter du 19 juin 2019, de la DSP est très correct en matière de déploiement.

Il s’effectuera sur 287 communes et 138 500 prises à l’exception des agglomérations d’Albi et Castres qui sont en zone dites AMI mais dont l’achèvement de déploiement sera finalement assez proche.

La date d’achèvement est octobre 2022 avec des clauses de pénalité (qui ne figurent pas par contre pour les zones AMI)  de telle manière que je ne vois pas très bien les raisons qui pourraient conduire SFR à ne pas respecter ses obligations.

L’engagement de desserte à 100% pour les locaux d’habitation comme professionnels est particulièrement favorable, même s’il y aura toujours quelques points de discussion puisque la fibre est amenée en limite du domaine public ce qui peut entrainer quelques frais complémentaires lorsque par exemple une maison d’habitation est éloignée d’un accès public.

Ces réunions m’ont permis également de prendre connaissance du fond de formation de  375 000 euros destiné à permettre à un certain nombre de nos concitoyens d’acquérir un niveau de formation permettant d’accéder aux  débouchés professionnels liés à la mise en place du nouveau réseau.

En une phrase, il me semble que ce dossier est un dossier « propre ».