Le mois dernier, je vous ai communiqué le power point présenté par l’État concernant le projet de RER métropolitain qui est un projet de décongestion ferroviaire autour de Toulouse.
Ce projet fait partie des 10 projets de RER en région mis en avant par le Président de la République.
La question de la liaison à la métropole toulousaine n’est pas simplement un sujet toulousain, c’est bien sûr aussi un sujet Tarnais.
Je vous joins le document de candidature cosigné par la Région Occitanie, Toulouse métropole et le Conseil départemental de la Haute-Garonne. Notre collègue Raphaël Bernardin, Maire de Saint-Sulpice a participé à la réunion constitutive.
Il me semble que c’est un sujet qui concerne aussi le Tarn et en particulier toute sa partie ouest. A partir du moment où une partie du département est concernée c’est par un effet de domino tout le département qui l’est également.
Je suis bien conscient que ce sujet de RER métropolitain n’est pas prêt d’aboutir en raison des coûts, de la volonté de la métropole toulousaine de ne pas participer et du souhait de la région de le financer à condition que l’on crée des sources de financement complémentaires à l’exemple de ce qui a été fait pour la LGV sud-ouest.
Je suis impressionné par le sondage qui a été mené par la région auprès de 1000 personnes.
Ce sondage fait apparaître que ⅓ des personnes seraient prêtes à ne plus prendre leur voiture pour rejoindre Toulouse ce qui n’est pas forcément un chiffre considérable.
Le chiffre qui m’a le plus frappé est l’indication suivant laquelle 51% des personnes ont déjà renoncé à prendre les transports en commun alors qu’ils souhaitaient le faire pour des motifs de desserte, d’horaires, d’irrégularité ou de ponctualité. Nous avons bien un sujet de qualité de transport en commun en particulier dans la relation avec Toulouse. Je reste également stupéfait que le titre unique (bus, train, métro…) qui nous est promis depuis 15 ans ne soit toujours pas mis en place.
Ceci existe dans toutes les métropoles que je peux connaître à l’étranger.
Si l’on doit prendre un nouveau titre chaque fois que l’on change de modalité de transport en commun, c’est bien entendu dissuasif. En résumé, ce n’est pas un sujet toulousain, c’est aussi un sujet pour les Tarnais.