Assemblée Générale des Maires du Tarn

Bernard Andrieu a reçu les maires du département le 25 juin.

Nombreux étaient les collègues qui avaient répondu à l’invitation de Jean-Marc Balaran.

La nouveauté de cette année a été constituée par des ateliers ou une formule de type salon ayant permis à divers organismes départementaux tels que le centre de gestion, le CAUE ou encore la banque des territoires de présenter leurs activités.

Après l’assemblée générale dite statutaire, les interventions ont porté sur le Zéro Artificialisation Nette avec la voix des communes, celle de la région puisque les SRADDET sont la première pierre de la mise en œuvre du Zéro Artificialisation Nette.

Monsieur Bouvier pour la communauté de communes 4C a exposé le travail de sensibilisation qui était réalisé.

Une personnalité pleine d’entrain Monsieur David Djaïz auteur d’un ouvrage : « Le nouveau modèle français » a ensuite animé les débats avec des interventions très percutantes.

Il nous a invités à ne pas voir ce sujet sur le plan technique mais plutôt sur le plan de la recherche par nos concitoyens d’une forme de bonheur, insistant sur les contradictions de notre société entre le légitime souci de réduction de l’artificialisation des sols agricoles et le souhait de la population de disposer d’espace, d’un jardin …

En introduction un universitaire nous a fait une présentation technique du Zéro Artificialisation Nette en expliquant une partie des difficultés qui seraient rencontrées dans la mise en application.

Le Président de l’association des maires clôturait ce congrès après que le Président du Conseil départemental et la Présidente de la région nous ont présenté l’ensemble de l’action publique et le Préfet toutes les facettes de l’action de l’Etat.

Je ne suis pas intervenu pour ne pas prolonger les discussions mais reste fondamentalement défavorable aux dispositions concernant le zéro artificialisation nette, dispositions que je ne crois pas jouables.

Nous aurons des problèmes évidents dans la ruralité, sans méconnaître le sujet sur le plan urbain. Ces normes vont freiner le développement économique et entraîner un renchérissement du coût des terrains.

À une époque où les jeunes sont déjà exposés à une élévation des normes de construction, à une augmentation des matériaux, rajouter un niveau d’investissement supplémentaire pour les terrains à bâtir me semble assez déraisonnable.

Je crois plus en un modèle contractuel et les engagements relevant plus de la notion de sobriété par intercommunalité pour laisser à chaque territoire le soin d’organiser au plus près.