Statut de l’élu local

À l’occasion de la deuxième Conférence nationale des territoires, le 14 décembre 2017, le Président du Sénat Gérard LARCHER avait annoncé le lancement d’une consultation des élus locaux, qui s’est achevée le 31 janvier dernier.

17 500 contributions ont été reçues- dont 9 800 provenant d’élus communaux, 4 200 de maires, 5 400 d’élus intercommunaux, 560 d’élus départementaux et 210 d’élus régionaux.

C’est au cours d’une table ronde du groupe de travail, qui a réuni Mme Jacqueline GOURAULT, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, ministre d’État, ainsi que les représentants d’associations nationales d’élus locaux que les résultats ont été présentés.

Ils sont révélateurs d’une « crise des vocations » pour l’exercice des mandats d’élus locaux.

45,04 % des répondants envisagent en effet de quitter la politique à l’issue de leur mandat, cet arrêt étant motivé pour 27,10 % d’entre eux par le temps accordé à la politique au détriment de la famille ou de leur travail.

Selon les participants, les cinq difficultés les plus importantes sont : le degré d’exigence des citoyens (13,38 %), la conciliation du mandat avec la vie professionnelle (13,64 %), le risque juridique et pénal (12,65 %), la lourdeur des responsabilités (12,60 %) et la conciliation du mandat avec la vie personnelle (12,29 %).

Pour remédier à cette situation, les répondants ont identifié cinq champs sur lesquels ils estiment nécessaire d’agir à titre prioritaire : la protection juridique et le statut pénal (19,07 %), la conciliation avec une activité professionnelle (18,61 %), le régime indemnitaire (16,41 %), la formation (15,62 %) et la protection sociale (8,49 %).

Vous pouvez consulter les premiers résultats de la consultations en cliquant sur le lien ci-dessous. En fonction de ces éléments, le groupe de travail présentera ses préconisations d’ici l’été 2018.

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