Le « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie

Le référendum d’autodétermination a eu lieu en Nouvelle-Calédonie a eu lieu le 4 novembre dernier.
Malgré une importante percée des indépendantistes, le non à l’indépendance l’a emporté avec 56.4 % des voix contre 43.6 % pour le « oui », alors que les sondages prévoyaient une victoire plus large du « non ».
La participation a été massive avec 80.63% de votants.

Le Président de la République a exprimé son « immense fierté que nous ayons passé ensemble cette étape historique ». Le Premier ministre réunira mi-décembre à Paris les forces politiques de la Nouvelle-Calédonie lors d’un comité des signataires de l’Accord de Nouméa pour tirer collectivement les premières conclusions. Au-delà des questions institutionnelles, il s’agira de remettre au premier plan les enjeux économiques et sociaux.
J’ai personnellement apprécié la réaction du PR et le déplacement du Premier Ministre au lendemain du vote. Même si le « non » à l’indép l’a emporté, ce dont je me réjouis dans le cadre d’une élection dont tout le monde reconnaît le sérieux et le déroulement dans le calme. Je crois essentiel qu’il n’y est ni vaincu, ni vainqueur et qu’une meilleure intégration de nos concitoyens d’origine mélanesienne continue à faire objet de l’attention collective. C’est le meilleur service à rendre à la Nouvelle-Calédonie pour qu’elle reste ancrée dans la Nation française.
L’accord de Nouméa prévoit l’organisation d’un deuxième référendum en 2020 et d’un troisième en 2022 si un tiers des membres du Congrès le demande. Le Premier ministre ne s’est pas prononcé sur cette option. « Nous sommes tenus par ces accords et nous ne voulons pas en sortir, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faudrait pas tenir compte des résultats électoraux et du présent référendum. »

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