Madame Sophie Gilbert Maire de Fiac et son Conseil municipal ont inauguré le 9 novembre le premier îlot numérique dans une agence postale tarnaise en présence de la directrice régionale du réseau de La Poste.
Au départ nous avons une agence postale classique avec une amplitude d’ouverture de 19h30 par semaine et une fréquentation de 22 clients par jours.L’agence postale communale a la particularité d’être située à côté du café « La récré » -restaurant du village, et dans une grande salle qui sert également de salle d’expositions pour les manifestations d’art contemporain, point majeur d’activité pour Fiac. La nouveauté est l’îlot numérique financé à hauteur de 9000 € sur le fonds de péréquation départemental.
Il comprend une tablette numérique donnant accès à un certain nombre de services publics et privés. Ceci va des services fiscaux à la CAF, pôle emploi … suivant un schéma que nous connaissons dans les maisons de services publics ou dans certaines agences postales.
Dans le cas précis, il est complété par un point Internet en libre accès donnant ainsi la possibilité à l’usager de faire ses opérations personnelles (encadrées) en dehors même de l’accès aux services les plus usités.
Madame le Maire a insisté sur les enjeux postaux de sa commune mais aussi sur les divers domaines d’activités proposés avec les aspects culturels mais aussi la mise à disposition prochaine d’une nouvelle école.
Monsieur Laurent Vandendriessche Vice-président du Conseil départemental est intervenu en qualité de Président de la commission départementale de présence postale pour évoquer les modalités d’accessibilité et les différentes facettes de l’action du département qui ont été également reprises par Monsieur le Président du Conseil départemental.
Ceci m’a permis de conclure sur une mise en perspective en ce qui concerne les évolutions de la maison postale mais aussi la question plus globale de l’accès au numérique.
Autant je partage l’idée que la dématérialisation doit progresser dans nos sociétés pour permettre des économies, à l’exemple des sociétés Scandinaves ou Baltes, mais à la condition préalable que les 15 à 25 % de nos concitoyens n’ayant pas la pratique de l’outil numérique puissent bénéficier d’une forme d’interface ou de médiation.
L’accessibilité numérique suppose une égalité des chances.