Programme de stabilité 2016-2019

Le gouvernement vient de transmettre à la commission européenne son programme dit de stabilité.

Comme tous les documents techniques, ce programme est peu lu et passe inaperçu.

Je n’entends pas polémiquer sur les taux de croissance évoqués (1,5% en 2016, 1,75% pour 2017 et 2018, 1,9% pour 2019) ou sur le fait que notre pays soit parmi les seuls en Europe à cumuler déficit excessif et programme insuffisant de réformes dites structurelles.

L’effort d’économies est reporté sur 2017 et 2018. Le déficit public a été réduit de 0,2% entre 2015 et 2016, la réduction passerait à 0,8% en 2017 et à nouveau 0,8% en 2018 et 0,7% en 2019, soit un quadruplement de l’effort à venir.

Les dépenses publiques ont évolué de +1,5% en 2015, elles sont annoncées à +1% sur 2016, pour être de 0,6% en 2017 et 0% en 2018 et 2019 !

Autrement dit, les efforts sont à venir pour l’État… comme pour les collectivités locales…

J’admets mal que, dans notre pays, les choses ne soient pas dites, expliquées, assumées et qu’elles soient toujours reportées.

Je tiens la totalité du document du programme dit de stabilité à la disposition de tout collègue intéressé, avec les divers tableaux explicatifs.