Qui sont les émeutiers du 27 juin au 7 juillet ? 

Les violences urbaines d’une ampleur inédite du 27 juin au 7 juillet 2023 ont stupéfait notre pays, mais également le monde à la suite de la mort à Nanterre du jeune Nahel .

Il est essentiel de comprendre, d’essayer de déterminer qui et pourquoi. 

Cela était le sens d’une mission d’inspection lancée très vite par le ministère de l’Intérieur et de la justice. 

Je vous communique le résultat de cette étude ci-dessous. 

Les violences ont été subites avec une ampleur géographique jamais observée et des modes opératoires rares avec par exemple l’utilisation généralisée de mortier d’artifice ou des agressions systématiques sur les personnes dépositaires de l’autorité publique. 

Les condamnés sont majoritairement des hommes de nationalité française issue de la deuxième ou troisième génération de l’immigration, âgés de moins de 25 ans, sans diplôme ou faiblement diplômés, célibataire et sans enfants. 

Majoritairement, ils n’ont pas d’antécédent judiciaire. 

Aucune revendication idéologique ou politique, mais une constante sur la volonté de porter atteinte à tout ce qui représente l’autorité publique. 

Rôle indiscutable des réseaux sociaux 

Beaucoup d’infractions ont été commises en équipe ou en bande. 

L’opportunisme se conjugue à l’influence du groupe ou encore à la recherche d’adrénaline dans les motivations exprimées.

Bizarrement, les circonstances et les conséquences du contrôle du jeune Nahel ont été peu revendiquées par les auteurs de violences urbaines évoquant plutôt un “grand défouloir” avec des actions cependant beaucoup plus organisées, de type guérilla urbaine à l’égard des forces de l’ordre. 

Le diagnostic est important, mais les solutions le seront encore plus ! 

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