Crise de l’élevage toujours

Je vous en ai fait part à plusieurs reprises. Les élevages porcins sont frappés par une crise internationale liée à la baisse des coûts et à des mesures telles que l’embargo sur la Russie.

Le mois dernier nous avons eu des mesures suite à l’apparition de la fièvre catarrhale dans les troupeaux d’ovins et de caprins. Ceci résulte à mon sens d’une application excessive du principe de précaution.

J’ai été amené à faire des démarches auprès du Préfet du Tarn puisque l’appréciation sanitaire est faite département par département. Par exemple, je vous invite à consulter ici le courrier que j’ai adressé au Préfet afin d’essayer de trouver une solution pour les éleveurs caprins.

Le mois de janvier est marqué par la crise aviaire avec des mesures touchant 8 départements du Sud-Ouest.

La situation de notre département est atypique puisqu’il est indemne de grippe aviaire et fait l’objet, toujours au titre du principe de précaution, de mesures de protection et d’interdiction.

J’ai été amené là aussi à saisir le Préfet de département par une lettre très motivée portant sur la possibilité de laisser aux éleveurs situés en zone réglementée mais indemne la possibilité de s’approvisionner en cannetons, poussins… en zone indemne plutôt que d’instaurer une restriction ferme.

Nous avons de l’ordre de 200 à 300 éleveurs de volailles sur le département outre les activités des abatteurs et des conserveries.

La perte économique n’est pas limitée à quelques journées de production mais peut aller à la perte complète d’une bande.

L’hypothèse de pouvoir reprendre une activité à partir du mois de mai après vide sanitaire pose le problème de l’approvisionnement du marché pour la fin de l’année.

Le risque est de voir les importations déferler sur notre pays et ne plus permettre aux producteurs affaiblis de canards ou d’oies de retrouver leur place sur le marché.

Ce sujet est examiné avec les organisations agricoles au titre des solutions ouvertes et pour apprécier l’impact des aides annoncées par le Ministre de l’agriculture ce mardi 26 janvier.