L’Assemblée a connu des débats électriques sur la proposition de révocation du traité de 1968 avec l’Algérie.
Vous trouverez ici la vidéo de mon intervention en séance, intervention que j’ai argumenté avec réalisme et sans polémique.
Le refus de l’Algérie de récupérer ses citoyens faisant l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) m’a conduit à participer à plusieurs reprises à des travaux concernant le traité nous liant depuis 1968, réactualisé en 1985, 1994 et 2001.
Cet accord crée un statut exceptionnel sur les conditions de séjour et de travail des Algériens en France.
La dénonciation de cet accord aurait un caractère politique extrêmement fort en Algérie et elle doit être envisagée. Par contre, je crois plus efficace la suppression des passeports dits de service.
La politique de réduction des visas accordés au Maghreb, menée entre 2021 et 2022, a été un échec. Pour une raison très simple : elle ne touchait que les citoyens algériens modestes.
Par contre, les généraux, les hauts fonctionnaires, les membres de leurs familles, bénéficient de visas dits de service permettant d’accéder librement à notre territoire. J’avais recommandé la suppression de ces visas de service totalement déconnectés de l’intérêt général.
