Territorialisation de la planification écologique

Voici un nouveau sujet pour vous , sympathique et sans contrainte à l’heure présente mais qui pourrait devenir contraignant à terme d’où un besoin de vigilance commune.

Vous le savez : l’Etat a lancé une planification écologique nationale . Quelle conséquence demain dans le Tarn ?

Dans la continuité de la réunion organisée le 30 novembre dernier au niveau régional de la Conférence des parties (COP) , le préfet du Tarn et le conseil régional ont organisé sa déclinaison départementale le 15 décembre à Albi.

Monsieur le préfet a rappelé les objectifs d’ici à 2030 de rendre nos territoires plus sobres, plus vertueux, plus respectueux de la nature en diminuant notre empreinte carbone et le conseil régional par la voix de Yannick Jauzion indiquait qu’il convenait d’établir un diagnostique partagé des initiatives locales dans les domaines de l’hydrogène, des mobilités, de l’eau et des déchets.

Dans ce cadre , 4 projets tarnais ont été présentés : l’un concernait la pose de panneaux photovoltaïques en 2024 sur les bâtiments d’un EPHPAD , le deuxième celui de la mise en place du transport  à la demande par le Territoire Hautes Terres d’Oc, Tarn Habitat a évoqué un projet d’habitat social à Albi et le Pôle Territorial de l’Albigeois et des Bastides un projet de restauration collective.

Ce plan national a pour objectif une décarbonation de -55 % en 2030. La COP doit être finalisée en juin 2024.

Cet objectif est partagé . Pour l’atteindre , la démarche est à l’heure présente volontaire. A un moment donné , un bilan va être fait de l’avancement de nos efforts de décarbonation. Il fera apparaître que nous aurons fait 20 , 25 , 30 % ..?  du chemin.
C’est là que se situera le tournant : plus de moyens et si oui lesquels , des délais supplémentaires ou des contraintes ?

Mon conseil est à ce stade de balayer toutes les actions municipales , tout le patrimoine communal , les modalités de transport , les réseaux publics et en particulier la question de l’énergie , et de regarder les marges de manœuvre dans la durée.

Nous sommes là sur un horizon qui va au- delà du mandat municipal , qui n’a pas de motif d’être anxiogène mais que chacun doit avoir en tête dans ses arbitrages , ses perspectives ….