Une demande de précision sur les terrains synthétiques 

La Commission européenne a décidé d’interdire les terrains synthétiques qui sont de plus en plus fréquents sur nos territoires pour le football ou le rugby à partir du moment où les matériaux de remplissage utilisés seront des microplastiques. 

Je comprends volontiers l’enjeu environnemental, même si les microplastiques dans les écosystèmes marins ont aussi beaucoup d’autres sources. 

La question pratique est de savoir s’il existe aujourd’hui des solutions techniques permettant de bénéficier des avantages des terrains synthétiques sans avoir les inconvénients des microplastiques. 

J’ai donc interrogé Madame la ministre des Sports. Vous trouverez ci-dessous cette question qui me paraît correspondre à une préoccupation pratique pour plusieurs équipes municipales du département, indépendamment des opérations déjà réalisées. 

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Validation d’une question

La question écrite que vous avez déposée a été validée par la division du contrôle et des questions.
Interdiction des matériaux de remplissage dits microplastiques pour les terrains de sport synthétiques
Question n° 08984 adressée à Mme la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques
À publier le : 09/11/2023
Texte de la question : M. Philippe Bonnecarrère interroge Mme la ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques concernant la mise en oeuvre du règlement de septembre 2023 de la Commission européenne interdisant les matériaux de remplissage dits microplastiques pour les terrains de sport synthétiques à partir de 2031. Cette date peut paraître lointaine et laisse une assez grande marge de manoeuvre aux collectivités locales. Celles-ci ont cependant le souci d’inscrire leur action dans la durée et de bien comprendre les enjeux de la présence de ces microplastiques dans les terrains de sport synthétiques. Si l’idée de réduire le rejet dans l’environnement de microplastiques est légitime, et ceci concerne bien d’autres produits à l’exemple des cosmétiques et autres détergents, il n’en reste pas moins important pour les communes de savoir si elles disposent ou non d’alternatives. Il lui est demandé de bien vouloir procéder à une revue des solutions à la disposition des collectivités locales qui souhaiteraient pouvoir se doter de terrains synthétiques tout en le faisant dans les meilleures conditions environnementales. Il lui demande s’il existe des solutions techniques adaptées, et si oui lesquelles. Dans l’hypothèse où ces solutions entraîneraient des coûts d’investissement supplémentaires, il lui demande si une contribution pourrait être envisagée via notamment le fonds national pour le développement du sport ou dans le cadre des mesures d’accompagnement post-olympique.