Les 530 sociétés de chasse représentant 10 700 chasseurs tarnais étaient réunies en assemblée générale ce 21 avril sous l’autorité à la fois bienveillante et organisée de leur président Jean Claude Pradier. Les choses bien préparées et bien expliquées convainquent puisque toutes les délibérations ont été adoptées à l’unanimité.

Après le mot d’accueil du VP Didier Bonnafous , Jean Claude Pradier a présenté le rapport moral avec la modification des statuts , la  «  gestion adaptative ( des prélèvements modulables )  «  avec par exemple l’idée stimulante des 1000 chasseurs de bécasses chargés de remonter leurs informations de terrain avec une appli  numérique venant remplacer les cahiers de becassier où tant de générations avaient l’habitude de mentionner le résultat de leur chasse et les conditions climatiques. Cette approche pragmatique et moderne se retrouve avec la mobilité liée à la volonté de réduire le coût du timbre national de 400 à 200 euros ou une approche responsable des chasses traditionnelles.

La lutte contre les dégâts sur les cultures et autres plantations d’arbres est importante, le chasseur étant particulièrement requis pour freiner l’expansion  du sanglier ( plus de 5000 abattus dans le Tarn , 35000 dans le Gard en 2017 ! ) .

Une première ACCA est en train de naître à Pampelonne , le Tarn ayant la particularité amusante de ne jamais avoir mis en œuvre la loi de 1964 sur les ACCA pourtant connue de tous sous le nom de loi Verdeilhe du nom de notre ancien collègue sénateur du…Tarn.

Michel Regis a présenté le rapport d’activités puis le budget le tout reflétant un grand professionnalisme avant que Alain Baysse technicien de la fédération ne présente la situation de la chasse au gibier d’eau dans le département.

Avec Mr Jougla pour la Fédération des exploitants, Mr d’Aragon pour les forestiers , le secrétaire général de la préfecture et Philippe Folliot nous avons pu conclure ce qui m’a permis d’évoquer notamment la place de la  ruralité .