Certains connaissent ma passion pour le rugby. Cela ne choquera personne que je me sois intéressé à la très récente étude du cabinet Deloitte (publiée par la Ligue nationale de rugby, la LNR) sur la contribution économique et sociale du rugby professionnel à l’échelle nationale.

Oui, le rugby, qui arrive certes derrière le football, génère une contribution économique de 1, 034 milliard d’Euros et près de 5 300 emplois pour les territoires français.

L’étude porte sur l’activité de la LNR, ainsi que des 30 clubs professionnels de TOP 14 et de PRO D2 durant une saison-type de championnat, y compris la phase de « poules » des compétions européennes.

Le poids économique direct, c’est-à-dire les dépenses générées par les événements eux-mêmes, a atteint 584 millions d’euros. Ces dépenses incluent les 154 millions dépensés en frais d’hôtel de restauration par les 4,3 millions de spectateurs recensés.

Le poste principal, avec 430 millions d’euros, reste celui des dépenses d’organisation (achats de biens et de service, salaires, etc.).

Les retombées économiques indirectes (sous-traitants et fournisseurs) et induites (issues de la consommation des ménages) représentent pour leur part 450 millions d’euros.

De plus, 5 280 emplois ont été créés ou conservés dans l’Hexagone.

Enfin, sur le plan fiscal, la contribution du rugby a été chiffrée à 134 millions d’euros.

Sans oublier les retombées du Mondial 2023, si la candidature de la France est retenue.

Vous savez que la réponse est attendue le 15 novembre prochain.