Plusieurs réunions se sont déroulées durant le mois de février avec le monde agricole.
J’avais commencé avec l’Assemblée générale de la FDSEA préparant le renouvellement des instances syndicales et faisant le point sur les quatre dernières années d’activité agricole dans le Tarn.
Nous avons eu ensuite la visite du ministre de l’agriculture à Saint-Julien-du-Puy qui a permis une présentation complète de la filière ail et de plusieurs avancées.
Je pense en particulier à la question stratégique des zones dites intermédiaires.
Autant le soutien à nos filières agricoles en zone montagne est bien acquis avec l’actuelle Politique Agricole Commune, autant le reste du département, après un véritable combat, avait pu être classé en ICHN. Ce classement permet de compenser les handicaps naturels comme son acronyme l’indique mais en en pratique il correspond à des aides à l’élevage (aides au fourrage).
Tout l’objectif de la profession agricole serait que ces ICHN puissent dans la PAC à venir être effectivement des compensations de la différence de rendement agronomique par rapport à d’autres zones de notre pays et puissent également bénéficier aux céréaliers.
Les jeunes agriculteurs se sont réunis quant à eux à Lautrec ce qui a permis de faire un point sur la politique d’installation, de revenir sur les formidables attentes sur la question de l’eau après des années très difficiles en termes de sécheresse.
Le monde agricole souhaite une politique complémentaire d’économie d’eau, de retenues moyennes mais aussi de petites retenues adaptées à nos exploitations familiales.
C’est tout le problème du financement des études sans savoir quel en sera le résultat.
Il y a indiscutablement une politique à construire à cet égard.
L’Assemblée Générale de Lautrec a permis un débat sur la loi dite Egalim 3 avec des questions portant notamment sur la construction du prix suivant la « marche dite en avant » qui fonctionne, sur les modalités de négociation et de préavis en cas de désaccord et enfin sur la pertinence ou non de l’interdiction du prix de vente à perte avec une marge de + 10 % qui concentre actuellement les débats entre le Parlement et les différents intervenants, notamment la profession agricole.