Les J.O. de 2024

Le Sénat s’est penché en commission des lois puis en séance sur l’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques de 2024.

En quoi chacun de nous et par représentation le Parlement, est-il concerné par l’organisation des JO 2024 ?

Une première réponse est liée au fait que les JO 2024 à Paris seront un succès si ce sont les JO de toute la France et si nous en faisons un événement fédérateur.

Le volet organisation nécessite aussi des dispositions législatives.

Ceci s’explique par la taille exceptionnelle de l’évènement.

Prenons quelques exemples :

–       10 500 athlètes pour les JO dans 549 épreuves pour 32 sports

–       4350 athlètes pour 329 épreuves et 22 sports pour les jeux paralympiques.

–       40 000 bénévoles nécessaires

–       5 millions de visiteurs attendus

–       45 000 policiers ou militaires mobilisés pour l’encadrement aux côtés 30 000 agents de sécurité privée (pour lesquelles on recherche toujours à recruter).

–       63 collectivités hôtes d’épreuves sportives

Le dossier de candidature de Paris comprenait une particularité avec une cérémonie d’ouverture en plein air là où elle a toujours eu lieu à ce jour dans un stade.

L’idée d’une cérémonie d’ouverture le long et sur la Seine entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna paraît géniale et pourrait réunir 600 000 spectateurs.

Dans un contexte où les troubles à l’ordre public peuvent exister et où la menace terroriste reste présente, l’organisation d’une telle cérémonie d’ouverture est un pari raisonné exceptionnel.

Où sont les sujets parlementaires ?

Dans une adaptation de l’offre de soins, des modalités particulières de formation aux premiers secours, une adaptation de nos dispositions légales aux règles internationales de lutte contre le dopage.

Curieusement sur ce dernier point, notre pays qui se veut souvent un modèle en matière de lutte contre le dopage est aujourd’hui très en retrait des règles internationales tout simplement parce que les dispositions internationales intègrent des tests génétiques.

La question du dopage génétique n’est pas l’objet du présent article mais à titre très exceptionnel et expérimental, nous serons amenés à encadrer la possibilité de faire des tests génétiques.

Les frontières des départements vont devoir être temporairement effacées, le préfet de police de Paris devenant seule autorité de direction de nos systèmes de sécurité à la fois sur le territoire de Paris mais aussi sur les départements de la couronne parisienne.

Le sujet principal concerne le traitement de la vidéo protection ou par drone.

Pour aller à l’essentiel le Sénat accepte à titre expérimental l’utilisation de traitements algorithmiques ainsi que d’images captées par des drones (ce qui avait été accepté déjà sur ce dernier point dans la loi sécurité) mais a refusé toute utilisation de la reconnaissance faciale.

Si vous voulez en savoir plus, je mets à votre disposition un document de synthèse élaboré après le passage en commission des lois ou une présentation plus large.

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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