Signature du contrat de plan État Région

C’est une signature importante qui est intervenue entre la Première ministre et Madame Delga Présidente de Région à Albi le jeudi 1er décembre.

Ce contrat de plan représente un montant d’investissement de 6,4 milliards d’euros à part égale entre l’État et la Région soit un doublement par rapport à l’exercice précédent.

Des enjeux nouveaux apparaissent avec en particulier la décarbonation ou encore le zéro perte de biodiversité.

La partie de mobilité est partiellement mise à part du contrat de plan et fera l’objet notamment pour la définition des grands projets structurants de dispositions complémentaires.

J’ai entendu la Présidente de Région indiquer qu’il conviendrait de soutenir la méthanisation.

Les conditions du dialogue entre les territoires ont beaucoup été évoquées ainsi que la disposition d’outils de la planification écologique.

C’était le premier contrat de plan pour l’Occitanie, puisque intervenu après la fusion entre les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

La Présidente de Région a également évoqué les problématiques propres à une région accueillant 40 000 habitants supplémentaires par an nécessitant une croissance des emplois de 24 000.

Elle a également insisté sur les enjeux du désenclavement et sur le fait que la région Occitanie serait la première en France par la progression du PIB.

La Première ministre a placé les enjeux du contrat de plan dans les grandes perspectives nationales marquant également une attention très précise et en profondeur à l’égard de nos sujets.

Ce n’était pas une intervention « Parisienne » mais bien une présentation d’une action axée sur le territoire.

Elle a ensuite poursuivi son déplacement à Gaillac dans l’entreprise de Monsieur Hérail Surplus auto dont le succès est époustouflant.

Chaque fois que je visite cette entreprise, je suis stupéfait de la manière avec laquelle, à partir d’un des plus anciens métiers à savoir une « casse », ce chef d’entreprise local a, grâce à la digitalisation, créé un outil extrêmement moderne permettant non seulement de recycler mais aussi d’identifier, de certifier, d’assurer une traçabilité, de donner un signe de garantie aux compagnies d’assurances qui lui cèdent les véhicules.

C’est une belle réponse aux enjeux de l’économie circulaire mais aussi de la modernité avec par exemple la mise en place de capacité de recyclage des batteries électriques, sujet à l’évidence de grande importance pour la suite.

Ayant écouté avec attention et discrètement les propos de la Première ministre, j’ai également noté lors de cette visite son attention très marquée aux sujets touchant l’apprentissage avec un dialogue assez sympathique mais argumenté avec les jeunes présents issus de nos CFA.