Les mineurs à Blaye-les-Mines

L’histoire de la mine est très forte pour Blaye-les-Mines comme elle peut l’être pour Carmaux, Saint-Benoit-de-Carmaux, Cagnac-les-Mines ou Albi. 

Une large partie de la population de ces communes a pu travailler à la mine, a pu avoir un père, un grand-père …

C’est dire que présenter une exposition sur la mine à Blaye-les-Mines véhicule immédiatement des éléments d’émotion intenses.

Cette Histoire, sans y associer une histoire personnelle, me passionne également.

Cela donne à ces territoires une identité propre et explique aussi diverses subtilités comme par exemple la différence entre les mines de Carmaux- Blaye-les-Mines rappelant que les 3 principaux puits étaient sur son territoire, et les mines d’Albi-Cagnac.

L’association ASPICC qui réunit d’anciens mineurs et en particulier ceux ayant eu une activité en Inde (les derniers mineurs français ont en effet exercé dans ce pays pour mettre en œuvre une technologie dite des chambres sous-tirées) avait reconstitué une galerie, une voie ferroviaire de petit gabarit, le tout à proximité du fameux chevalement de Sainte-Marie qu’un ancien maire de Blaye-les-Mines, Jean Coutouly, avait fait transférer jusqu’à la nouvelle mairie du village, à côté de la RN 88.

Jean-François Kowalik, Maire de Cagnac-les-Mines lui-même fils et petit-fils de mineur, qui a rédigé un ouvrage sur la mine tout à fait passionnant, nous a rappelé un certain nombre d’éléments de cette histoire, complété par l’intervention  de Monsieur Trouche qui exerçait à la mine comme archiviste et qui voue une partie de son temps à la mémoire des mineurs.

Les élus locaux présents étaient nombreux et, en cette fin d’après-midi du 16 septembre, j’ai vraiment perçu un moment d’émotion collectif pour la population.