Lutte contre les déserts médicaux : témoignage d’Elisabeth Doineau

Le Plan « Ma santé 2022 » fait reposer la lutte contre les déserts médicaux essentiellement sur de nouvelles organisations du travail pour les médecins.

Elisabeth Doineau, Sénatrice de la Mayenne et déléguée à l’accès aux soins, a remis le 15 octobre dernier, avec ses collègues, Sophie Augros (médecin généraliste) et Thomas Mesnier (député, médecin urgentiste), son rapport à la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn.

Quel était l’objectif de ce rapport?

Ce rapport a été rédigé au terme d’une année de rencontres sur le terrain.

Il vise à identifier les initiatives réussies localement mais aussi à relever les difficultés auxquelles sont confrontés les professionnels de santé.  L’objectif final étant de restructurer une offre de soins pérenne sur chaque territoire.

 

Quelles recommandations avez-vous faites? 

Elles s’organisent autour de trois axes :
Dialoguer: car les professionnels de santé, les ARS et les élus locaux ne parlent pas le même langage.
Innover : soutenir les nouveaux modes d’exercice et la télémédecine.
Accompagner: car des changements profonds sont en train de se jouer, impactant les professionnels et les patients.

Nous avons aussi trouvé que le développement des stages en ambulatoire était un atout majeur pour permettre aux jeunes praticiens de découvrir les réalités de l’exercice libéral. Enfin, d’autres dispositifs essentiels existent comme le cumul emploi-retraite ou le soutien aux consultations avancées et à l’exercice multi-sites.