La plupart des communes tarnaises, sauf si elles ont gardé l’habitude d’une manifestation annuelle à l’occasion de la fête du village, ont mis un point d’honneur à réaliser une cérémonie, souvent exceptionnelle, à l’occasion du centenaire lors des week-ends des 10 et 11 novembre, des 17 et 18, voire du 25.
J’ai essayé de participer au maximum d’entre elles sans avoir le don d’ubiquité. Ayant sillonné les quatre points cardinaux de notre département, je prie mes collègues, à qui je n’ai pu répondre favorablement, de bien vouloir accepter mes excuses.
Les initiatives ont été diverses à travers des expositions, des reconstitutions, des recherches de films … ou le choix de célébrer l’événement en soirée, ce qui donnait une autre forme d’émotion.
Quelle que soit la modalité pour laquelle les équipes municipales ont opté, nos concitoyens sont venus très nombreux autour des monuments aux morts.
Chacun peut avoir sa lecture de l’Histoire mais 14-18 reste une période fortement fédératrice pour la France. L’effort monstrueux réalisé par notre pays, hommes et femmes confondus, a durablement influencé les capacités, la vitalité de notre pays. Chacune de nos familles a une relation particulière à cette guerre par les morts, les blessés , les explications de nos grands parents.
Au risque d’insister un peu, l’Europe de paix qui existe depuis plus de 70 ans est un bien trop précieux pour qu’il soit galvaudé ou sous-estimé.