Loi d’orientation des mobilités


Élisabeth Borne a présenté devant le Conseil d’orientation des infrastructures les arbitrages du gouvernement en matière d’investissements qui vont s’élever à 13,4 milliards d’euros sur la période 2018-2022.

C’est donc le scénario dit B qui a été retenu par le gouvernement, dont j’ai eu l’occasion de vous dire qu’il intégrait le projet autoroutier Castres-Toulouse.
Ceci-étant, le bouclage précis des infrastructures programmées doit être finalisé dans les jours qui viennent. Le financement reste encore tendu. En effet, le gouvernement va faire un effort très important sur les infrastructures avec un financement augmenté de 40 % par rapport au quinquennat précédent. Mais comme indiqué ci-dessus, nous sommes sur 2,7 milliards par an, là, où pour le scénario B il faudrait 3 milliards par an.
Il manque donc 300 millions d’euros. C’est un sujet sur lequel nous devons rester attentifs.

L’accent sera mis sur l’entretien des réseaux existants, la désaturation des grands nœuds ferroviaires, le désenclavement routier des villes moyennes et des territoires ruraux, les mobilités propres, à travers plusieurs appels à projets, et le renforcement du report modal dans le transport de marchandises.

Cette programmation chiffrée des investissements sera intégrée au projet de loi d’orientation des mobilités qui doit être présenté en octobre en conseil des ministres et sera débattue au Parlement.

Je vous tiendrai informé(e) des investissements programmés pour notre département dès qu’ils seront connus.

En savoir plus sur Philippe Bonnecarrère, Député du Tarn

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