Les buralistes du Tarn ont tenu leur assemblée générale sous l’égide de leur président Jean-Michel Quintin dans un contexte de changement de modèle économique du fait de l’élévation progressive du coût du paquet de tabac vers les 10 €. La profession a encore un maillage du territoire très complet avec 165 bureaux de tabac–presse et tout l’enjeu est de conserver cet ancrage dans notre département.
Ont été examinées à cette occasion les modalités négociées avec le Ministère des Finances pour accompagner le choc de cette augmentation tarifaire, avec une réactualisation d’un protocole dit de 2016 permettant des remises transitoires, un plan de lutte contre les marchés parallèles, une revalorisation de leur commissionnement de la part de la Française des Jeux ainsi qu’un fonds de 20 millions d’euros pour la transformation des bureaux de tabac.
L’assemblée générale a été particulièrement animée et ma collègue Madame Verdier-Jouclas comme moi-même avons pu largement intervenir.
Cette assemblée générale était placée sous l’égide de la diversification des activités, diversification pour les buralistes mais également pour l’agriculteur qui nous accueillait.
Le lieu choisi correspond en effet à une expérience très intéressante, Monsieur Caumette, éleveur bovins viande à Garrigues ayant diversifié son activité vers la commercialisation directe en créant une boucherie, puis une ferme auberge dont il a élargi l’activité aux spectacles.
Il s’agit de l’une des premières fermes-cabarets de notre pays avec un vrai succès.