Mobilisation pour la filière du Veau d’Aveyron et du Ségala

Le veau du Ségala, qui permet une valorisation intéressante, est un enjeu essentiel pour des secteurs propres à l’élevage.

La zone couverte correspond d’ailleurs à une bonne partie du département (comme son nom ne le fait pas spontanément penser, la zone d’indication protégée va par exemple jusqu’à Lautrec) .

Le risque de perte de l’indication géographique m’a conduit à rencontrer les éleveurs à Ledas et Penthies avec les élus locaux et à préparer une démarche ministérielle.J’ai bien sûr pris contact avec l’interprofession pour définir la stratégie la plus efficace.

L’interprofession régionale du veau de l’Aveyron et du Ségala (IRVA) avait organisé une rencontre avec les élus du Tarn , notamment Jacques Valax et Philippe Folliot , sur la propriété de notre collègue Christian PUECH, Maire de Moularès.

Les responsables de l’IRVA souhaitaient attirer notre attention, comme ils l’avaient fait dans l’Aveyron, sur la menace qui pèse sur cette filière de production bovine.Nous avons eu une très bonne réunion de travail clôturée par un entretien avec la presse.

La question technique porte sur l’harmonisation des normes.

Le veau de l’Aveyron et du Ségala bénéficie depuis 1993 d’un label rouge qui relève de la réglementation française et depuis 1994 d’une Indication Géographiquement Protégée (IGP) qui relève de la réglementation européenne.

Les veaux sont élevés jusqu’à 10 mois maximum.

La réglementation française considère qu’un bovin est un veau jusqu’à 8 mois, au-delà il devient un jeune bovin, mais le Veau d’Aveyron et du Ségala bénéficie depuis toujours d’une dérogation Franco Française au regard de l’ancestralité de la production. La réglementation européenne ne fait pas débat puisque l’appellation veau est possible jusqu’à douze mois.

La question est donc bien propre à l’interprétation administrative faite en France.

Pierre CABRIT, Président de l’IRVA a souhaité rappeler à l’ensemble des élus présents que les veaux restent des veaux jusqu’à 10 mois et qu’il s’agit de sécuriser et pérenniser la filière. 

Nos voisins du Limousin qui produisent des veaux légers ont des enjeux différents des nôtres qui produisons des veaux plutôt lourds.

Pierre Cabrit m’a envoyé depuis un mot sympathique, que je mets ici à votre disposition.