Les difficultés économiques de la maison Milhau à Lacaune sont connues depuis longtemps.
Après le dépôt de bilan, nous avons avec mes collègues locaux tous fait efforts pour trouver un repreneur.
En l’absence de repreneur local, nous avons travaillé à une reprise par le groupe national LOSTE dont les dirigeants ainsi que leur bureau d’études sont venus à deux reprises sur place .
La reprise n’a pu aboutir en raison du niveau trop élevé d’investissements à réaliser pour la mise en conformité et l’adaptation à l’activité du bâtiment dit numéro 3 (entre 3 et 3, 5 millions d’euros) et d’autre part du fait que le matériel d’exploitation s’est avéré gagé au bénéfice des établissements bancaires).
Je remercie le personnel de l’entreprise pour son sens des responsabilités et les efforts qui ont été les leurs pour donner la meilleure image à leur entreprise aux repreneurs potentiels.
Depuis la liquidation judiciaire de nombreuses démarches ont été menées par le soussigné en partenariat avec le CSE des établissements Milhau, le Conseiller départemental et la Communauté de communes ainsi que l’ancien président de la fédération des industries charcutières.
D’une part, un recensement des offres d’emploi sur le secteur a été éffectué et les résultats ne sont pas négligeables : d’Oberti à Lacaune à Cros à Rebourguil en passant par Siat à Brassac.
Les services de France Travail ont tenu une réunion d’information et un Plan de Sauvegarde de l’Emploi pourra être financé par l’entreprise.
Grâce aux diligences des uns et des autres, un accord a pu être obtenu du ministère du travail pour dégager des crédits et mettre en place une CASP (cellule d’appui à la sécurisation professionnelle).
Même si ce n’est pas ce que nous souhaitions, il y aura une cellule dédiée aux employés de Milhau pour trouver une solution individualisée.
Sans rentrer dans tous les détails, ils pourront également bénéficier d’un système d’allocation spécifique dans le cadre du CSP.
Un député partenaire et acteur de toutes les démarches de soutien.