Parmi les multiples sujets de cohérence et de bons sens liés au ZAN, je citerai la question du développement des énergies renouvelables.

Lorsqu’une commune tarnaise envisage pour elle-même ou bien qu’elle soutient un projet d’installation de photovoltaiques sur une ancienne décharge, une ancienne gravière ou une ancienne carrière, ce projet par définition artificialise les sols.

Chacun voit immédiatement qu’il y a une contradiction entre la volonté de favoriser, entre autres, le photovoltaïque et l’objectif de réduction d’artificialisation des sols.

Nous avons demandé à ce que dans le texte d’accélération du renouvelable, les surfaces de photovoltaïque soient « sorties » du volume d’artificialisation des sols, sinon aucune commune ne voudra mener un tel projet.

Nous n’avons pas été suivis par l’Assemblée Nationale mais le gouvernement indique qu’il reviendra sur ce sujet dans un texte qui concernerait le ZAN.

Nous retombons toujours sur le même sujet : une réécriture des dispositions sur le ZAN est plus que jamais nécessaire.

Avec mes collègues, cela reste un sujet de mobilisation.

Philippe Bonnecarrère