Le mot de Brigitte Pailhé-Fernandez

À l’occasion d’une permanence tenue à Brassac, un jeune homme m’a alerté sur les difficultés pratiques rencontrées par les personnes dont le handicap est reconnu par les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) dès lors qu’elles souhaitent s’inscrire dans une démarche entrepreneuriale.

Il m’a expliqué en quoi le recours à l’auto-entreprise ou au dispositif du portage salarial, solutions les plus adaptées à l’incapacité découlant du handicap, avaient pour effet mécanique de moduler à la baisse l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), ce qui pose un problème à la fois éthique et pratique (motif compréhensible de découragement).

Après échange avec Philippe Bonnecarrère, nous avons convenu d’interpeller Madame Ségolène Neuville (secrétaire d’État auprès de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, chargée de la famille, de l’enfance, des personnes âgées et de l’autonomie) via une question écrite que je vous invite à consulter ici.