J’ai été surpris qu’un projet de loi nous soit soumis pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver en 2030.
L’explication n’est pas budgétaire mais sécuritaire.
Il nous est demandé d’autoriser l’inspection visuelle de véhicules souhaitant se rendre sur les sites, y compris par des agents privés de sécurité.
Comme pour les J.O. de Paris en 2024, un régime d’interdiction administrative de paraître dans les lieux de tel ou tel grand évènement pourrait être pris.
Des enquêtes administratives de sécurité seraient préalables au recrutement des personnes amenées à intervenir sur les sites olympiques.
Enfin, serait prolongée l’expérimentation de la vidéoprotection dite algorithmique permettant d’analyser les mouvements de foule.
J’admets que ces mesures ont fonctionné pour les J.O. de 2024 mais ne le pensais pas forcément nécessaire pour les jeux d’hiver.
Le gouvernement met en avant la multiplicité des sites qui seront utilisés, la topographie montagnarde avec des difficultés d’accès et de gestion des flux.
Un besoin aussi d’anticipation compte tenu de la tension sur les hébergements dans les stations ou à proximité.
L’anticipation sera probablement un facteur de la réussite.
