Les élus locaux savent que les dispositions en matière de simplification peuvent se terminer par l’inverse.
Bruno Le Maire, alors ministre de l’Économie avait présenté un projet de loi de simplification touchant à différents secteurs de l’économie.
C’était un texte fourre-tout qui ne méritait ni louange, ni indignation. L’absence de majorité et les initiatives les plus improbables ont conduit à un texte dont personne ne sait ce que l’on pourra en faire.
Autant j’étais favorable à un assouplissement du ZAN, autant son quasi-démantèlement n’est pas raisonnable au regard des objectifs de sobriété foncière.
De même, je trouvais le mécanisme des ZFE excessif vis-à-vis de tous nos conducteurs ruraux et je pensais que l’on pourrait envisager, non pas de supprimer des ZFE, mais de les limiter à Paris, Lyon et Marseille, c’est-à-dire aux trois métropoles qui dépassent régulièrement les normes de pollution. Le choix effectué a été la suppression totale.
Dans ces conditions, je ne sais si le gouvernement souhaitera poursuivre l’examen du texte.
Nous sommes toujours sur des effets de balanciers permanents où les choses vont trop loin dans un sens, puis trop loin lors de la correction qui suit.
Je persiste à espérer des solutions de compromis et d’équilibre… mais il faut vraiment une grande dose d’optimisme!