Un centre de santé à Lagrave

Notre collègue Max Moulis Maire de Lagrave mène depuis sa première élection en 1983 une politique d’une exceptionnelle cohérence. Si la commune a certes bénéficié de la proximité urbaine et de l’aménagement autoroutier, le fait d’avoir doté la commune d’un document d’orientation et d’action dès le premier mandat a conduit la municipalité à une politique de réserve foncière, puis à réaliser des lotissements communaux, puis à construire des commerces et des logements, à racheter la maison de retraite

C’est le même raisonnement qui a été suivi pour le projet de maison de santé, la commune l’ayant édifiée pour 1 250 000 €.

La construction agréable dans sa présentation a été réalisée à partir de modules pré industrialisés ce qui a permis d’aboutir à un coût optimisé.

La commune a bénéficié de 30 % de DETR plus du FNADT, plus du FEADER, plus 130 000 € de la région et 188 000 € du conseil départemental. La communauté d’agglomération Gaillac-Graulhet a financé l’aménagement des abords pour 30 800 €.

Au-delà de ce travail de maîtrise d’ouvrage, la réussite est surtout totale quant à la constitution d’une équipe de santé. Elle comprend treize membres avec trois médecins, trois infirmières, deux dentistes, une podologue, une orthophoniste, deux kinésithérapeutes, et un ostéopathe.

Il s’agit d’une équipe jeune ce qui se ressent dans l’état d’esprit et rassure les patients pour l’avenir.

D’autres professionnels tapent à la porte au point de pouvoir dire le jour même de l’inauguration que le centre serait finalement trop petit !

Comme souvent, il y a au départ l’implication plus particulière d’un médecin désireux de travailler avec des collègues et à partir de cela le noyau se structure et grossit.

A proximité, Cadalen a développé également son centre de santé avec trois médecins et Marssac fonctionne plutôt sur les modalités libérales traditionnelles avec toujours cinq médecins en activité.

Je ne crois pas qu’il y ait de solution toute faite quant à l’organisation médicale de nos territoires mais force est de constater que le monde de la santé privilégie de plus en plus la notion d’équipe.

Philippe BONNECARRÈRE