Expérimentation de la gendarmerie dans le Tarn

Nous sommes habitués aux communautés de brigades. La gendarmerie sur le plan national a procédé à des analyses de l’activité de celles-ci la nuit. Un certain nombre de brigades ou de communauté de brigades travaillent d’ores-et-déjà ensemble la nuit à l’exemple de la mutualisation sur la compagnie d’Albi ainsi qu’entre celles de Lavaur et de Saint-Sulpice.

L’idée directrice est que, dans la nuit profonde, le nombre d’interventions est relativement limité.

En cas d’intervention, la patrouille doit être constituée en réveillant les gendarmes et le plus souvent la patrouille comprendra uniquement deux gendarmes.

L’idée de la gendarmerie pour notre département serait d’avoir une mutualisation entre Gaillac et Rabastens d’une part et entre Vielmur et Puylaurens d’autre part, de telle manière que chaque nuit l’une des communautés de brigades soit de service. Rien n’est proposé par exemple dans les Monts de Lacaune ou sur la Montagne Noire où il serait très difficile de basculer rapidement les moyens d’un côté à l’autre. Cela permettrait d’avoir une patrouille prête à partir chaque nuit et déjà « sur roues » .

La mutualisation entre Gaillac et Rabastens ne se déroulerait qu’en première partie de semaine puisque l’activité le vendredi soir et le samedi soir est plus importante.

La gendarmerie prétend bénéficier de plus de souplesse et pouvoir monter en puissance plus rapidement.

En contrepartie bien entendu de cette réorganisation de nuit, les gendarmes ayant un temps de repos plus important ou plus certain la nuit, il serait possible d’avoir plus disponibilité sur les territoires le jour.

Cette expérimentation est prévue sur une période de 6 mois.

Je serai extrêmement attentif à voir vos retours sur une telle modalité.

Doit-on y voir une optimisation des moyens ou un recul au moins de nuit de la présence des gendarmes sur les territoires ?

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