Jean Terlier Député et votre serviteur avons accompagné les professionnels de la filière ail de Lautrec au ministère de l’agriculture pour débattre de la situation climatique de 2017.

Rappelons que notre département comprend 300 producteurs d’ail sur 800 hectares dont 160 producteurs membres du syndicat de l’ail rose de Lautrec exploitant 400 hectares.

Cette production est un élément de l’image de marque de notre département et un soutien au pouvoir d’achat des agriculteurs. Elle permet une bonne installation des jeunes.

La canicule de juin 2017 a posé des problèmes importants puisque intervenant à un stade délicat de la floraison.

Les charges fixes à l’hectare étant importantes, les conséquences sont très rapides pour les professionnels. Rappelons que par exemple le coût des semences à l’hectare est de 6000 € par an.

Nous sommes revenus à la charge, malgré un avis a priori négatif de la commission des calamités sur cette activité 2017, en soulignant les différences par rapport à la production 2018.

Nous avons essayé également de regarder à long terme comment pourraient être financées des recherches variétales outre la question d’un éventuel équipement utilisant le froid pour améliorer les conditions de conservation.

Nous avons également évoqué le dépôt de demande de dérogation permettant à la profession de continuer à bénéficier d’un produit de traitement face à la rouille. L’entretien a été approfondi et considéré comme intéressant par les représentants de la profession.

Je me permets d’ajouter que l’ail rose de Lautrec est un des premiers labels rouges qui ait été obtenu en France.