Tarn: Rencontre avec les représentants du culte musulman


A l’initiative de Monsieur le Préfet le lundi 17 septembre les acteurs associatifs représentants du culte musulman et les parlementaires étaient conviés à une réunion.

Nombreuses étaient les mosquées à avoir répondu présentes : Mazamet, Castres, Lavaur, Albi, Carmaux, Graulhet, Saint-Juéry ; y assistait également l’Imam de Castres.

Il s’agissait de la deuxième réunion de travail au cours de laquelle devaient être abordées les questions de représentation, de moyens de financement, de représentativité.

Il en est ressorti que les associations étaient demanderesses de la création d’un comité départemental, d’une représentation unique, puisqu’ayant des valeurs communes, dont il convenait de définir les critères de composition.

A la question du financement du culte musulman, que ce soit les lieux de rassemblement ou la rémunération des imams, chacun a pu s’exprimer sur les possibilités de contribution des fidèles ou sur le produit d’une taxe sur les produits halal.

Ont été évoquées le travail à effectuer auprès de la jeunesse qui puise sa formation religieuse sur les réseaux sociaux plutôt qu’auprès des mosquées, et donc la formation des imams ;

En conclusion j’ai insisté en faveur d’une structuration des musulmans au niveau départemental : une à fonction théologique, l’autre organisationnelle.

Pourquoi ? C’est le débat classique entre liberté et responsabilité : liberté pour les musulmans tarnais d’exercer leur culte, responsabilité quant à l’organisation. Sur ce dernier point si l’on veut que les imams soient formés en France, s’expriment en Français et soient aptes à interpréter le Coran au regard du texte mais aussi du contexte de la France de de 2018, ceci nécessite une forme d’autorité théologique, à mon sens plus aisée à organiser départementalisent que nationalement, fil rouge nécessaire à l’émergence « d’un Islam de France et non en France ».