Après la déclaration de nombreux cas de grippe aviaire en Europe en octobre 2016, dont 8 dans notre département, la situation semble stabilisée et aucun nouveau cas n’a été déclaré.
La priorité est aux modalités d’indemnisation et j’ai eu l’occasion d’interroger le Ministre à cet égard. Il convient de penser à la suite plus complexe dans ses conséquences pour notre département.
Les productions dites avicoles correspondent souvent à des exploitations disposant de superficies limitées et pour lesquelles la priorité allait au fait de dégager de la valeur ajoutée sur ces petites surfaces. Ce modèle est remis en cause.
Sauf à basculer dans un nouveau modèle reposant plus ou moins sur la notion de vaccination (coût ? choix ? …), le plus probable est de voir apparaître de nouveaux cahiers des charges qui vont eux même nécessiter des investissements.
L’idée par exemple de lutter contre la transmission par les migrateurs sauvages repose sur la couverture de parcours grillagés. Cela représente des investissements.
Raisonner par bande unique afin de ne pas mélanger les espèces irait dans le sens de la spécialisation et donc de l’intégration. La réponse technique ou technologique conduit presque toujours à un couple investissements-spécialisation.
C’est un débat délicat pour l’agriculture Tarnaise.